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LE SYNDROME D’HYPERSTIMULATION OVARIENNE (SHSO) DANS LES TRAITEMENTS DE FERTILITÉ (FIV)

LE SYNDROME D’HYPERSTIMULATION OVARIENNE (SHSO) DANS LES TRAITEMENTS DE FERTILITÉ (FIV)
24 juin, 2020 Centro Médico Manzanera

Le syndrome d’hyperstimulation ovarienne (SHSO), ne peut apparaître qu’au cours d’une fécondation in vitro (FIV / ICSI), c’est-à-dire qu’il doit toujours y avoir une stimulation ovarienne avec des gonadotrophines. Leur fréquence aujourd’hui est faible, autour de 10%, et elles sont généralement de faible intensité, mais dans le cas exceptionnel où leur intensité soit élevée, nous sommes face au problème le plus grave qui puisse apparaître lors de la fécondation in vitro (FIV)/ ICSI.

L’origine de ce syndrome n’est pas très bien connue, cependant, la cause principale est l’augmentation de la perméabilité des vaisseaux sanguins. Le processus est activé par la protéine VEGF qui augmente la perméabilité vasculaire ce qui favorise la porosité des parois des vaisseaux et provoque ainsi la fuite de liquide intravasculaire hors de la cavité péritonéale (ascite).

Les facteurs qui prédisposent à une HSO sont essentiellement : l’âge des femmes, jeunes, ayant moins de 35 ans, en insuffisance pondérale et présentant un grand nombre de follicules dans les ovaires, comme dans le cas des ovaires polykystiques. De plus, de hauts niveaux d’œstrogènes sont atteints pendant le cycle de stimulation.

Les symptômes apparaissent généralement entre trois et dix jours après le déclenchement de l’ovulation et peuvent s’aggraver rapidement en cas de grossesse. Les symptômes sont généralement légers tels que : difficulté à respirer, mauvaise tolérance des liquides, nausées, vomissements, ballonnements, douleurs pelviennes, diminution de la miction et prise de poids en quelques jours. Si la douleur abdominale et le ballonnement augmentaient, l’hospitalisation serait nécessaire.

Pour prévenir ce syndrome, il faudra utiliser de faibles doses de gonadotrophines, effectuer des contrôles sanguins des œstrogènes et déclencher l’ovulation avec une préparation à action rapide et peu persistante afin que les niveaux hormonaux élevés diminuent plus rapidement. Naturellement, comme la grossesse aggrave les symptômes, il est déconseillé de transférer les embryons. Ovocytes ou embryons devront être vitrifiés et le transfert ajourné.

En ce qui concerne le traitement, dans les cas bénins, la patiente devra boire 10 ou 12 verres d’eau par jour, éviter les exercices intenses et les rapports sexuels, et utiliser comme analgésique le paracétamol. Les premiers jours, la patiente devra être contrôlée toutes les 48 heures et si les symptômes s’aggravaient l’hospitalisation serait conseillée.

CONCLUSION

Le SHSO n’arrive jamais spontanément, il se produit lors d’une stimulation ovarienne dans un cycle de fécondation in vitro (FIV / ICSI) ou d’un don d’ovocytes (donneuse en cas d’ovo donation).
Aujourd’hui, avec les nouveaux médicaments et la stratégie de retarder le transfert d’embryons, nous pouvons considérablement réduire son apparition.
Quand malgré toutes les précautions il y a hyperstimulation, un contrôle très rigoureux doit avoir lieu, sachant que sa persistance ou son aggravation, peut conduire à une hospitalisation.

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Dr. Gregorio Manzanera

IMAGE: Volume Segmentation and Reconstruction from Freehand Three-Dimensional Ultrasound Data with Application to Ovarian Follicle Measurement (Mark J Gooding et al.)

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